I’m breaking in and shaping up
Then checking out on the prison bus
This is it the apocalypse
Tout le monde ment. Voilà une vérité universelle que l’humanité n’a jamais cessé de démentir, même en rendant son dernier souffle. Son dernier souffle ou presque.
Tout commence comme un scénario d’un vieux nanar, avec un virus sorti d’un laboratoire clandestin qui se propage aussi rapidement que se reproduisent des lapins et voilà l’humanité avec une épidémie sur les bras. On vous dit que tout va bien, que des remèdes vont être rapidement découverts, que tout est mis en œuvre pour stopper la prolifération de personnes ayant loupées l’étape de la mort qui consistait à rester six pieds sous terre. On y a cru dur comme fer, parce qu’on pensait qu’on y était préparé, que les politiciens savaient ce qu’ils faisaient, qu’avec tous les scientifiques de la planète, on allait bien trouver quelque chose.
Mais tout le monde ment. Et pendant que vous attendez, barricadé chez vous avec votre petite famille, le Gouvernement se barre tranquillement en vous laissant à votre sort. Vous finissez par comprendre que vous êtes seul. Tout seul.
Si vous survivez assez longtemps à l’enfer, alors vous entendrez parler du paradis. Ou plutôt d’une île, immense, qu’on a appelé Garden Of Eden. Le jardin du paradis. Une île que le virus n’avait pas atteint, où une vie normale était encore possible, loin de l’apocalypse qui tonnait à vos talons. Et comme bien d’autres, vous vous y êtes rendu.
C’était notre seul salue, notre terre promise. Mais l’afflue des masses a fini par contaminer Garden Of Eden. Nous ne pouvons pas partir, cela fait dix ans que nous avons débarqué là-bas avec l’espoir naïf d’une vie meilleure. Nous sommes coincés, nous sommes condamnés.
Welcome to the new age